Jean-Georges Pasquet - Aux Arcades, près Périgueux © Ars Pictura

Jean-Georges PASQUET

(Périgueux 1851 – 1936)

Maisons aux Arcades à Périgueux

Huile sur toile marouflée sur carton

H. 27 cm ; L. 22 cm

Signée et datée 1915 en bas à droite


Provenance : Collection privée, alentours de Périgueux

Qui se souvient encore aujourd’hui de l’aqueduc des Arcades à Périgueux ? Dénommé « Aqueduc romain » par beaucoup, il n’était en réalité qu’un assemblage de deux périodes de construction, l’une en 1836, et la suivante qui ajoute la partie supérieure en 1869. Cet aménagement moderne mais conservant une architecture antique (d’où la confusion) a été réalisé par le jeune architecte Louis Catoire, à qui le maire de la ville de Périgueux de l’époque, Léger Combret de Marcillac avait confié cette tâche importante. En 1830, la ville de Périgueux est salle, et ravitaillée en eau saine par de lourds chariots routiers et ferroviaires. Le maire souhaite donc nettoyer la ville avec ses budgets habituels, et cet aqueduc sera construit en quelques années pour porter l’eau de la source du Toulon, en direction du Puy Saint-Front. Il traverse l’ancienne caserne Ardant du Picq, qui est devenue la caserne de Gendarmerie, mais dont les anciens bâtiments ont été démolis. L’aqueduc lui-même a perdu de son utilité au début du XXe siècle, et le temps a fait son œuvre en le faisant tomber petit à petit jusqu’à une démolition intégrale en 1980.

 

Cette part de l’histoire de la ville de Périgueux est donc aujourd’hui seulement dans les mémoires de certains, ayant parcouru ce vallon qui mène aujourd’hui vers Champcevinel, et par quelques cartes postales vers 1910.

 

Notre charmant tableau très lumineux nous montre quelques maisons et un pigeonnier qui se trouvaient sur la face sud de la colline du Toulon, soit en face de la caserne Ardant du Picq. L’aqueduc se situe juste à gauche de la composition. Nous connaissons ce lieu par une autre composition d’un artiste local qui nous présente ces mêmes maisons et l’aqueduc en arrière-plan.

 

La bâtisse située sur la droite existe encore à ce jour, fortement remaniée, tout comme le pigeonnier, qui est aujourd’hui la tour d’une maison moderne. Ces maisons sont dans l’actuelle rue des Apprentis.


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